B- METTRE FIN À LA VIOLENCE EN MILIEU HOSPITALIER,

En novembre dernier, l’ASSOCIATION DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS DU QUÉBEC lançait une campagne nationale de sensibilisation sous le thème : «Mettre fin à la violence en milieu hospitalier, c’est une question d’urgence». Cette campagne s’adressait aux professionnels infirmiers, mais surtout, au public en général.

L’idée de cette campagne origine du nombre sans cesse croissant des agressions en milieu hospitalier et le message passé était d’inviter la population en général à être patiente, tolérante et compréhensive.

Le phénomène des agressions est, sans  aucun doute, le problème dominant de santé et de sécurité du travail dans les urgences. Le temps d’attente à l’urgence est le premier facteur de déclenchement des agressions de la part des clients ou des accompagnateurs. Effectivement, depuis la mesure du virage ambulatoire dans le système de santé, les urgences sont engorgées, car elles constituent la première porte d’entrée dans le système.

De plus, le manque de médecins urgentologues augmente le temps d’attente à l’urgence. On se demande : pourquoi les médecins quittent les urgences…?

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